Louanges à Allah
Tout d’avord, nous
vous remercions de bien vouloir explorer notre site et espérons que vous en profitrez.
Pour répondre à votre question, nous disons que
pour critiquer un texte humain quelconque, religieux ou littéraire
, il faut tenir compte dans la critique de l’envtronnement
du texte que représentent le temps, l’espace, les personnes et toutes les
conditions. Du moment que le critique a
besoin d’une comprehension précise d’une expression
déterminée, il doit, en plus, examiner précisément la racine de l’expression et
son orignie dans la langue utilisée et ses multiples
usages, son sens ainsi que le contexte général de l’emploi de l’expression.
Le chercheur impartial suppose toujours que la
traduction ne puisse véhiculer le sens voulu comme il est (dans la langue
traduite) ni trouver le mot qui puisse traduire le terme dans sa plinitude concerptuelle tout en
tenant compte de l’environneemnt dans lequel le terme
a été utilisé. Si le checheur n’agit pas de cette
manière, il prend des risques par rapport à la vérité qu’il cherche et ne se serait
pas entouré de toutes les garanties requises.
Cela étant, nous vous disons que la traduction
littérale du terme kawaaib est qu’il est le
pluriel de kaa’ib qui désigne une fille au
sein droit d’après Moudjmal al-Lougha (1/787). Ibn Faris
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit:« Kaab:
kaf et ayn et baa forment une origine correcte (de mots dont les
sens) tournent autour de :relief et élevation dans une chose. D’où kaab:
talon de l’homme, l’os situé à la
cheville qui constitue le point de jonction entre le pied et la jambe. La
Kaaba, la maison d’Allah Très haut. On dit que ce nom lui est donné pour son
relief et sa forme carrée. On dit kaabat al-mara’atou kaabatan pour
indiquer qu’une fille a le sein complètement formé.» Extrait de maquayiis al-Lougha
(5/186). Voir al-Qamous al-Mouhit,p.131; Lissan al-Arab (1/719). Voilà le sens littérale
du terme selon son origine linguistique.
Il est toutefois incorrecte de limiter l’examen
au sens littéral et étymologique de la racine du mot dans une langue quelconque
car il faut, en plus, tenir compte de l’usage que ses locuteurs en font. Ne
voyez vous pas que les Arabes emploient
le mot haidh dans un sens autre que son sens
propre quand ils l’emploient pour
décrire la femme ayant atteint l’âge à partir duquel elle peut voir ses règles
et ne veulent pas dire qu’elle les voient effectivement. C’est dans ce sens
qu’Aicha (P.A.a) a rapporté que le Prophète (Bénédiction
et salut soient sur lui) a dit: «Allah n’agrée la prière d’une femme majeure à
moins qu’elle ne se voile.» (Rapporté par Abou Dawoud,641). Pourtant on sait que selon la loi musulmane, une
femme ne peut pas prier valablement pendant ses règles. Bien au contraire, il
lui est même interdit de le faire, à l’avis unanime des ulémas, jusqu’à la fin
de son cycle menstruel et le recouvrement de sa propreté rituelle.
Donner une explication littérale et étymologique
à ce mot fait tomber dans la contradiction et l’erreur. L’expliquer selon les
usages linguistiques des Arabes qui l’emploient
pour désigner la fille ayant atteint l’âge à partir duquel elle peut
voir ses règles même si elle ne les voit pas effectivement, c’est bien
comprendre le hadith et bien saisir le style que les Arabes utilisent dans
leurs discours.
Aussi disons-nous que qulaifer
une fille de kaaib
en arabe ne renvoie pas à une description physique d’une partie du coprs de la fille puiqu’il s’agit
d’indiquer l’apparation
sur elle des signes de la féminité, sa jeunesse et sa tendresse susceptibles de séduire les hommes. A cet âge, la fille laisse apparaître
des signes clairs de féminité. Mais on entend pas à travers l’usage de ce mot
donner une indication précise du volume
du sein ni viser sa forme ou le décrire. Il ne s’agit que de mettre en relief
sa tendre jeunesse.
Ibn al-Djawzi (Puisse
Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «La famelle
est qualifiée d’abord de tiflah aussi long
temps qu’elle restera petite puis de walidah à
l’étape suivante de sa croissance puis de kaaib
quand ses seins commencent à pousser puis de naahid
quand se les seins dessinent visiblement puis de mouassar
quand elle devient pubère puis de khoud quand
elle atteint l’étape médiane de sa jeunesse.» Extrait de Akhbaar
an-Nissa ,p.228.
On trouve dans Charh
ma’ani chi’r al-Moutaniabbi d’Ibn al-Iflili,
livre 1 (2/270): « Ghoulam désigne le jeune
garçon et kaa’ib la jeune fille.» L’imam az-Zadjdjadj, un des grands linguistes, dit: « kawaiba atraban
signifie filles ayant le même âge , toutes très jeunes
et très belles.» Extrait de Maani
al-qour’an wa i’rabpuhou (4/338).
Voyez comment les ulémas (Puisse Allah leur
accorder Sa miséricorde) ont expliqué que le qualificatif kaa’ib
renvoie à une étape de l’évolution de la vie de la jeune fille et ne vise pas à
faire une description voluptieuse de son corps, même
si cela correspond au sens littéral du terme. C’est exactement comme l’emploi
en arabe du terme haidh pour indiquer
l’atteinte de la puberté sans entendre parler de règles à proprement parler.
Des arguments évidents attestent l’usage par les
Arabes de ce qualificatif aussi bien en poésie qu’en prose dans le contexte de
l’évocation de la chasteté d’une femme honorable et non dans le contexte d’une
description sensationnelle visant d’exciter le plaisir. Un poète arabe peut
qualifie une fille de kaa’ib sans jamais avoir découvert ses seins ni vu leur volume ou
rondeur ou mouvement car il s’agit tout simplement d’un qualificatif applicable
à toute jeune fille . Ce style relève de la meilleure
et la plus délicate poésie innoncente. Un exemple en
est donné par Bishr ibn Abi
Hazim ou Quays ibn Assim selon certains dans ce vers:
«Que de fois nous avons acquis un noble cheval!
et
une kaa’ib
innocente qui ne connait pas le mal»
Cité par ath-Thaalibi
dans al-Kashf wal-Bayan
(10/118).
Voilà pourqoui al-Mawardi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit
dans l’explication du qualificatif kawaaiba
mentionné dans le noble verset qu’il désigne des vierges. C’est dit encore par adh-Dhahhak.» Extrait de an-Noukat
wal-ouyoun (6/188). Puis il cite le vers susmentionné. Cette tradition
rapportée d’après adh-Dhahhak est citée par Ibn al-Moundhir d’après ad-Dourr
al-Manthour (8/398).
Si vous méditez le saint Coran, vous y trouverez
un recours constant à la métonymie avec l’usage de termes extrèemement
rafinés et de douces expressions. C’est le cas dans
cette description de la relation entre époux: «elles sont un vêtement pour vous
et vous êtes un vêtement pour elles »
(Coran,2:187) et
dans la parole du Transcendant: « Et parmi Ses signes Il a créé de vous,
pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a
mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour
des gens qui réfléchissent.»
(Coran, 30: 21) et dans la parole du Puissant et Majestueux: «si vous avez
touché à des femmes» (Coran,4:43). Si ces termes
étaient littéralement traduits on ne les comprendrait pas. En effet, traduire libas (vêtement) sakan
(gite, lieu de repos) et lams
(toucher) de manière littérale ne rend pas le sens voulu. Mais le contexte
permet de comprendre qu’il s’agit d’une métonymie ou expression allégorique de
la réalité du rapport initime. Vue sous l’angle de la
valeur spirituelle de ce rapport, si on traduit en anglais les termes employés
dans un sens physique et corporel, cela pourrait faire croire à tort que le
saint Coran parle excessivement de plaisirs charnels en des termes crus, ce qui
est contraire à la vérité.
Nous disons ce qui précède pour que vous comprenniez l’importance de tenir compte de l’usage que
l’arabe fait d’un mot en fonction de ce qui le précède et de ce qui le suit et
que vous comprenniez encore ce qui peut résulter
d’une traduction littérale en terme d’écart entre le vrai sens voulu et le sens
étymologique du mot.
Il est clair, après la révision d’un ensemble de
traductions anglaises du saint Coran, que les traducteurs sont divisés à propos de la traduction du
noble verset « de belles jeunes filles
aux seins arrondis» de la sourate de la Nouvelle en deux groupes. Le premier
groupe en a fait une traduction littérale sans tenir compte de l’usage de
l’arabe du mot qui renvoit
à l’âge. Ce qui a donné une traduction formulée de manière à créer le problème
posé par l’auteur de la présente question: age and
young full-breasted
(mature) maidens of equal.
Docteur Taquiddine al-Hilali et docteur Muhammad Mouhsin
Khan l’ont traduit de la même manière comme on le voit dans Translation of the meanings of The Noble Qouran p.811. Voici le
lien de leur site officiel:
http://www.qurancomplex.org/Quran/Targam/Targam.asp?nSora=78_33
On trouve la même traduction chez Ibrahim Walk et Laleh Baktiar.
C’est une traduction qui n’est pas suffisamment précise non seulement pace qu’elle ne tient pas compte des détails
que nous avons déjà mentionnés concenrant l’usage
arabe du qualificatif kawaaiba mais encore
parce qu’elle ne tient pas compte non plus de son sens étymologique.
L’expression full-breasted en anglais signifie
pleinement formé ou poitrine cranement bombée. Elle insénue le désir de mettre la poitrine en relief en la
qualifiant d’importante et de gonflée alors que le sens étymologique et
littérale de kaaib est celle qui a les seins
formés comme nous l’avons cité d’après les dictionnaires arabes. Cela renvoie
au commencement de du développement du sein qui prend sa forme normale sans
avoir atteint sa peinitude que désigne le terme full.
Arberry
J. Arther l’a traduit comme suit: maidens
with swellings breasts, like of age and Sarwar l’a traduit en
disant: with pears-shaped
breasts who are of equal age maidens Pickthal A. Shakir l’a traduit en disant: and
voluptuos woment of equal age
Toutes ces traductions ont une connotation
sensationnelle. Elles decrivent le sein comme aynant la forme d’une poire ou gros ou excitant. Ces
expressions ne sont pas assez précises comparées au sens que la langue arabe
donne aux mots.
Le deuxième groupe a tenu compte des explications que nous avons déjà données
et a traduit le mot kawaaib en tenant compte
du contexte qui détermine son sens en arabe, sens qui n’est pas celui littéral
non visé. Nous donnons ici ces traductions en y ajoutant le nom du traducteur
et demandons la correction de la traduction. La meilleure des traduction selon
nous est celle de Maulana qui dit : And youthfull (companions) equals in age Les
autres traductions correctes sont :
And
maidens for companions….Pickthall Marmaduke
Companions
of equal age….Yusuf Ali
and
buxom maidens of mathcing age…Muhammad taqui
Uthman
On peut en découvrir la plupart dans le site de
la Fondation Royale des Al al-Bayt pour la pensée islamique à trouver au lien :
http://www.altafsir.com/ViewTranslations.asp?display=yessoraNo)78Ayah=33Language=2TranslationID=2TranslationBook=3
Allah le sait mieux.