Louanges à Allah
La colère se présente sous trois
formes:
La première est quand
elle est si intense que l’intéressé devient inconscient et se comporte comme un fou ou un déséquilibré mental. La répudiation prononcée dans un tel
cas n’est pas effective selon tous les ulémas car son
auteur est assimilable à un fou ou un déséquilibré mental dépourvu de la raison.
La deuxième forme est le
cas où la colère est très forte mais le coléreux reste capable de discuter et de comprendre sans que
sa colère perde de son
intensité et qu’il se maîtrise à cause
d’une longue dispute, d’un échange d’insultes ou de coups. Toutes choses qui ne font qu’alimenter sa colère. Un tel cas est l’objet d’une divergence
au sein des ulémas. L’avis le mieux argumenté
veut que la répudiation
prononcée dans un tel cas ne soit pas effective. Car le Prophète (Bénédiction et salut
soient sur lui) a dit: « Ni répudiation ni
affranchissement ne peuvent être valablement prononcés en cas de
contrainte. » (Rapporté par Ibn Madjah, 2046 et jugé authentique dans al-Irwaa, 2047 par
al-Albani. La contrainte en question englobe la forte colère.
La troisième forme consiste dans la colère légère qui résulte d’un dérangement du
mari et d’une désapprobation du
comportement de la femme. C’est une colère qui n’est pas assez forte pour empêcher l’intéressé de raisonner et de bien examiner les choses. Ce n’est qu’une colère ordinaire et passagère. La répudiation prononcée dans un tel
cas devient effective selon tous les ulémas.
Voilà l’explication détaillée jugée juste à propos de la répudiation
prononcée en cas de colère, d’après Ibn Taymiyah
et Ibn al-Qayyim (Puisse
Allah lui accorder Sa miséricorde ) Allah le sait
mieux. Bénédiction et salut
soient sur notre Prophète , Muhammad.