Versets 1-14 Lappel de No
No est probablement le premier
prophte aprs Adam. Le message quil transmit aux gens corrompus de son
poque peut se rsumer en trois mots : adoration, crainte de Dieu et obissance
au prophte. En dautres termes, nadorer que Dieu, tout en renonant aux
fausses idoles, mener sa vie en nourrissant une constante crainte de Dieu et
considrer le prophte de Dieu comme un exemple suivre en toute chose. La
religion dune personne nest considre complte que si ces trois aspects sont
prsents. Sil est facile de comprendre ladoration exclusive de Dieu et le
fait dmuler un prophte, que signifie, rellement, la crainte de Dieu? Cest
le fait dtre constamment conscient que Dieu nous regarde, ce qui nous incite
bien nous comporter. La personne qui est consciente de la prsence de Dieu
fera plus attention ses paroles, ses actions et ses penses et
sefforcera dtre vertueuse en tout temps.
No
fut envoy pour avertir son peuple avant que ne sabatte sur ce dernier un
douloureux chtiment. Il leur demanda dadorer Dieu, dobserver leurs
devoirs envers Lui et de lui obir ( lui, No) afin que Dieu leur pardonne
certains de leurs pchs et leur accorde un rpit jusqu un terme fix qui ne
peut, en aucun cas, tre diffr. Il appela son peuple nuit et jour, mais cela
ne fit quaccrotre leur rpulsion. Et chaque fois quil les invita croire
afin que Dieu puisse leur pardonner, ils se mirent les doigts dans les
oreilles, se couvrirent la tte de leurs vtements, senttrent dans leur
refus de croire et se montrrent orgueilleux lextrme. No leur fit des
proclamations publiques et leur parla aussi en priv. Il leur dit dimplorer
le pardon de leur Seigneur, car Il est le Pardonneur par excellence. Il leur
dit que Dieu leur enverrait, du ciel, des pluies abondantes et leur accorderait
des biens, ainsi que de nombreux enfants, des jardins et des rivires. Il
npargna aucun effort pour amener son peuple sur le droit chemin, mais ce
dernier ntait pas prt accepter la vrit.
Versets 15-25 No rappelle son peuple
les preuves de lunicit de Dieu
Certains, parmi le peuple de No, avaient bel et bien accept lexistence de
Dieu; mais la reconnaissance de la majest de Dieu ntait pas ancre dans leur
cur, comme elle aurait d ltre. Celui dont le cur ne reconnat pas la
grandeur de Dieu ne peut tre considr comme croyant. Dieu demande :
Ne voyez-vous pas comment Dieu a cr sept cieux superposs et y a tabli
la lune comme lumire et le soleil comme flambeau ? Dieu, de la terre,
vous a fait crotre comme des plantes ; puis, Il vous y fera retourner
pour ensuite vous en faire resurgir. Et Dieu a fait de la terre une vaste
tendue, pour vous, afin que vous puissiez y voyager par de vastes
chemins.
Et No se plaignit Dieu : Seigneur! Ils mont dsobi et ils ont
suivi celui dont les biens et les enfants nont fait quaccrotre sa perte.
Ils ont ourdi un vaste complot; ils ont dit : Nabandonnez pas vos
divinits Wadd, Souwa, Yagouth, Yaouq et Nasr. Ils en ont dj gar
plusieurs. Ceux qui sopposaient No complotrent contre lui. Entre
autres, ils firent courir la rumeur selon laquelle No parlait contre leurs
vnrables anctres. Wadd, Souwa, Yagouth et Nasr avaient t des hommes de
grande pit; mais avec le temps, les gens les avaient rigs au rang de
divinits et staient mis les adorer. Il tait facile de tourner lopinion
du peuple contre No au nom de ces grands hommes. la longue, No finit par
prier Dieu afin quIl dtruise les mcrants. Il dit :
Seigneur! Ne fais crotre les injustes quen garement! cause de
leurs pchs, ils furent noys, puis prcipits dans le feu. Et ils ne
trouvrent, en dehors de Dieu, personne pour les secourir.
Versets 26-28 No
invoque Dieu contre les mcrants
Et No dit :
Seigneur! Ne laisse sur terre aucune me qui vive parmi les mcrants.
Si Tu les laisses [en vie], ils gareront Tes serviteurs et nengendreront que
des ingrats dpravs. Seigneur ! Pardonne-nous, mes parents et moi,
ainsi qu celui qui entre dans ma demeure tout en ayant la foi, et de mme
quaux croyants et aux croyantes. Et ne fais crotre les injustes quen
perdition.
Selon cette prire, on peut dire
que le mal, son poque, avait atteint ses limites. Les croyances dviantes
taient devenues si rpandues que tout enfant n au sein de ce peuple tait
vou la mcrance. Cest pourquoi Dieu dcida de les radiquer. Et ils ne
trouvrent personne pour les secourir.