Louanges
à Allah
Si votre mari dépense pour vous et pour ses enfants, il
ne vous est permis de rien prendre son
argent car il est interdit de prendre l’argent d’autrui sans son agrément. Sous ce rapport, le Très-haut dit: « Ô les croyants! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu’il y ait du négoce (légal), entre vous, par consentement
mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. » (Coran,4:29) Et le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: « Certes, votre sang, vos biens et votre
honneur sont inviolables comme le sont le jour, le mois et le terroir où vous vous trouvez (en ce moment). Que le
présent en informe l’absent.» (Rapporté par al-Bokhari,67 et par
Mouslim,1679). Il a dit encore: « Il n’est pas permis de se saisir des biens de
quelqu’un sans son agrément. » (Rapporté par Ahmad (20172) et jugé authentique par al-Abani dans Irwaa al-Ghalil (1459)
S’il ne dépense pas assez, il vous est permis de
faire un usage raisonnable de son argent. En effet, Aicha (P.A.a) a rapporté que Hind fille d’Utba avait dit:
-« O Messager d’Allah! Abou Soufiane est un homme très avare et il ne me donne assez d’argent pour me nourrir et nourrie mes
enfants. Et je lui prends de l’argent à son insu? »
-« Prends de son argent le strict nécessaire pour satisfaire tes besoins
(vitaux) et ceux de tes enfants. » (Rapporté par al-Bokhari, 5364).
S’il ne comment aucune négligence par rapport à la dépense obligatoire, il n’est permis de rien prendre de son argent
sans son accord. Evitez surtout de prendre de son argent ce à quoi vous n’avez pas droit ou d’en cacher une partie sous prétexte de vouloir constituer une épargne pour les enfants car vous n’avez aucun pouvoir dans ce domaine. A part leur défense vitale, les enfants n’ont pas le droit de s’emparer des biens de leur père vivant. Si votre mari autorise la
constitution d’une épargne, il n’
y aurait aucun inconvénient à le faire. Si vous lui disiez que vous
voulez faire une épargne avec tout ce qui dépasse les besoins du foyer, par exemple,
cela ne représenterait aucun inconvénient car cela reviendrait à octroyer un don conditionné de la disponibilité d’un excédent d’argent.
Il
faut recommander au mari la crainte d’Allah Très-haut, la conscience de sa surveillance
et la sauvegarde de ses biens. Il convient que vous agissiez avec sagesse quand
vous l’appelez au bien et le détournez du mal. Livrez vous y patiemment et de manière désintéressée tout en veillant à l’enduction de
vos enfants. Endurez ses comportements désagréables
car il vaut mieux les tolérer que de laisser
le ménage s’effondrer et les enfants se disperser.
Le
Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui ) a dit:
« Sachez qu’endurer ce que trouvez désagréable est la source d’un grand bien et que la victoire s’obtient grâce à la patience et que le soulagement succède aux tourmentes et qu’aise et malaise s’alternent. » (Rapporté par Ahmad,2803). D’autres l’ont rapporté à travers un hadith d’Ibn Abbas et Ahmad Shakir et les réviseurs du Mousnad l’ont vérifié.
On
a indiqué dans la réponse donnée à la
question n° 154172 certaines sages méthodes qu’une épouse peut employer pour appeler son
mari (à la bonne pratique
de l’islam) Référez-vous-y. Nous demandons à Allah de bien guider votre mari et de
votre état meilleur.
Allah
le sait mieux.