Louanges
à
Allah
Premièrement,
puisse Allah vous rétribuer
pour vous
être
intéressé
à
l’apprentissage
de votre religion
et
à
sa
transmission aux gens. Nous vous assurons que si votre intention envers Allah
le Très-haut
reste sincère
, vous
recevrez une généreuse récompense.
Car le Prophète (Bénédiction
et salut soient
ur lui)
a dit:
« Certes, Allah, Ses anges et les occupants des cieux et de la
terre ,y
compris la fourmis dans son trou et le poisson, prient pour celui qui dispense
un bon enseignement. »
Rapporté
par at-Tirmidhi,2609 et jugé
authentique
par al-Alabani dans
Sahih al-Djaami,1833)
Deuxièmement,
il n’y a
aucun inconvénient
à
ce
que vous transmettiez ce que vous avez appris,
à
condition
de:
-vérifier les
questions après les
avoir puisées
dans
des
sources scientifiques sûres;
-être
sûr d’avoir
bien compris ce que
vous citez pour
éviter
une erreur dans la citation.
Le
transmetteur du savoir ne doit pas nécessairement
être un uléma
capable d’initier
une interprétation
personnelle (des textes) mais il faut qu’il
comprenne ce
qu’il
cite. C’est
dans ce sens
qu’Omar
ibn al-Khattab (P.A.a)
disait:
« O
gens, je vais vous dire une chose…
Que
celui d’entre
vous qui l’aura
bien saisie, la diffuse où
qu’il
puisse aller et que celui qui n’est pas sûre de
l’avoir
bien comprise sache que je ne permets
à
personne
de mentir sur moi. »
Cité
par al-Bokhari,6330).
Ibn Battal
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde)
a dit:
« celui d’entre
vous qui l’aura
bien saisie.. »
signifie:
dans la mesure de sa compréhension.
C’est
une exhortation adressée aux
gens capables de bien assimiler les connaissances
pour qu’ils
en assurent la diffusion. Les propos:
« que
celui qui n’est
pas sûre de
l’avoir
bien comprise sache que je ne permets
à
personne
de mentir sur moi. »
interdisent
aux gens qui souffrent d’insuffisances et de
l’ignorance
de ne pas se livrer
à
a
transmission de hadith qu’ils
ne maitrisent pas. »
Extrait
de
Charh al-Boukhari, 8/459).
Cheikh
Ibn Outhaymine
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde)
a
été
interrogé
en
ces termes:
« Comment juger l’adoption
et la transmission d’une fatwa
émise
par l’un
des grands ulémas? »
Voici
sa réponse:
« Il n’y a
aucun inconvénient
à
se
fonder sur l’avis de l’un
des ulémas
crédibles pour
émettre une fatwas.
Mais il faut alors utiliser une
formulation telle:
« Untel a dit ceci ou
cela »
si
vous
êtes
sûr
que la réponse
vient de la personne citée et
qu’elle
correspond
à
la
question posée.
Toutefois,
il ne convient pas d’utiliser un style
direct comme si la fatwa adoptée
émanait
de celui qui la cite. Si on l’attribue bien
à
son auteur ,on ne
fait que citer sans assurer la responsabilité
de l’objet
de la citation. Si on agit de la sorte, on ne sera pas accusé
de plagiat.
La
copieur doit préciser
sa source pour
éviter
de donner l’impression
d’être l’auteur
de ce qu’il a
copié.
Quant
à
celui
qui déduit
l’argument
d’une
disposition
à
partir
du livre et de la Sunna tout en ayant la compétence,
il lui est bien permis de donner aux gens ses propres fatwas.»
Extrait
de
Madjmou
fatawas
wa
rassail
al-Outhaymne (26/409)
Cela
dit, si vous pouviez exposer la question que vous
avez
reçue et
la réponse
que vous lu avez
trouvée
dans les propos des ulémas,
si vous pouvez exposer le tout
à
un
cheikh de vos voisinage ou
à
un
étudiant
avancé
dans
ses
études
, cela vous permettrait d’être
plus sûr d’avoir
bien compris la correspondance entre la question posée et
la réponse
donnée. C’est
mieux et plus prudent. A défaut
de
pouvoir
agir comme indiqué, ne
laissez pas vos appréhensions
vous faire
perdre un avantage certain fourni par les propos des
ulémas
à
cause
de. Voir la réponse
donnée
à
la
question
n°103895.
Allah
le sait mieux.