Je suis une femme musulmane mariée depuis presque 2 ans, dans ma vie passée j’ai eu le meurtre involontaire de quelqu’un par une drogue et je ne connaissais pas les conquences, je ne suis pas sûr mais cette culpabilité était en moi peut-être que j’étais la raison de tuer , donc dans votre site Web, j’ai cherché et j’ai vu que le kaffara de meurtre involontaire est rapide de 2 mois ou libère un esclave, alors évidemment j’ai eu le seul choix de jeûner 2 mois continus, alors j’ai décidé de jeûner et de commencer à jeûner avec mon mari permission, je jeûne presque 25 jeûnes puis j’ai découvert qu’après presque 2 ans d’essais, j’ai eu la chance de tomber enceinte, (je suis tombée enceinte) alhamduliAllah (tous les éloges sont pour Allah), et nous avons eu cette nouvelle après presque 2 ans d’échec de tomber enceinte, donc que dois-je faire maintenant, frémis je jeûne plein 60 jeûnes après la fin de la grossesse ou seulement 35 jeûnes,
plz me clarifier si je jeûne 35 ou 60 maintenant après la fin de ma grossesse.
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Louange à Allah.
D’abord:
L’expiation pour meurtre accidentel consiste à libérer un esclave croyant. S’il n’y a pas d’esclaves ou si on ne peut pas se le permettre, alors on jeûne pendant deux mois consécutifs. Il n’est pas permis de passer à l’option du jeûne, sauf dans le cas de quelqu’un qui ne peut pas trouver un esclave ou ne peut pas se payer le prix d’un.
Il dit dans al-Mawsoo’ah al-Fiqhiyyah (10/129): Le jeûne est la deuxième option, si l’on n’est pas capable de libérer un esclave, comme Allah, qu’Il soit exalté, dit (interprétation du sens):
«… Et quiconque tue un croyant par erreur, (il est ordonné que) il doit libérer un esclave croyant et une compensation (l’argent du sang, c’est-à-dire Diya) doit être donnée à la famille du défunt à moins qu’elle ne la verse. …. Et quiconque trouve cela (la pénitence de libérer un esclave) au-dessus de ses moyens, il doit jeûner pendant deux mois consécutifs afin de rechercher la repentance d’Allah. Et Allah est Omniscient, Très Sage.
[al-Nisa ‘4:92]. Citation de fin.
En deuxième:
Si une personne a jeûné quelques jours après l’expiation, il se passe alors quelque chose qui est une excuse légitime comme une maladie ou un voyage, ou si une femme a ses règles ou saigne après l’accouchement (nifaas) et arrête de jeûner, cela n’interrompt pas la continuité. Ensuite, quand il se remet de sa maladie ou que la femme devient pure après ses règles, il ou elle devrait terminer le jeûne et ils n’ont pas à recommencer.
Cheikh Ibn ‘Uthaymine (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit: S’il rompt le jeûne pour une raison qui permet de rompre le jeûne, comme un voyage de maladie, cela n’interrompt pas la continuité. S’il se trouve que cet homme qui a commencé le jeûne pendant deux mois consécutifs – que ce soit une expiation pour zihaar (une forme de divorce jaahili dans laquelle l’homme dit à sa femme “tu es pour moi comme le dos de ma mère”) ou une expiation pour avoir des relations sexuelles pendant la journée pendant le Ramadan ou une expiation pour homicide involontaire coupable – voyage et rompt son jeûne, cela n’interrompt pas la continuité car voyager permet de ne pas jeûner. Mais s’il a utilisé le voyage comme un truc pour rompre le jeûne, nous lui disons: ce n’est pas permis pour vous et vous devez vous abstenir de manger et de boire, car les devoirs obligatoires ne peuvent être levés au moyen d’un truc,et si vous ne le faites pas, vous devez tout recommencer. Extrait d’al-Sharh al-Mumti ‘, 13/273.
Il dit dans Fataawa al-Lajnah al-Daa’imah, 21/320:
Le principe de base concernant la manière dont l’expiation pour meurtre accidentel doit être effectuée est que les jeûnes doivent être consécutifs, et les interruptions du jeûne qui n’affectent pas sa continuité sont des questions sur lesquelles une personne n’a pas le choix, comme la maladie. avec lequel on ne peut pas jeûner, ou menstruer dans le cas d’une femme. Cela n’interrompt pas la continuité; il faut plutôt reprendre là où on s’est arrêté… Fin de citation.
Mais la grossesse d’une femme est-elle considérée à elle seule comme une excuse légitime qui permet à la femme de rompre le jeûne sans en interrompre la continuité?
La réponse est que la grossesse à elle seule ne permet pas à la femme de rompre le jeûne à moins que cela n’implique des difficultés ou qu’elle craigne pour son bébé; dans ce cas, c’est une excuse.
Sur cette base, il est essentiel de consulter un médecin. S’il dit que vous ne devriez pas jeûner, alors dans ce cas, vous êtes excusé, alors quand l’excuse ne s’applique plus, vous devriez continuer là où vous vous étiez arrêté.
Mais si le médecin dit que le jeûne n’affectera pas la grossesse, vous devez alors terminer le jeûne pendant que vous êtes enceinte. Nous espérons que vous ne serez pas blâmé pour avoir rompu le jeûne parce que vous pensiez que le jeûne affecterait la grossesse et que vous n’avez pas à répéter les jours où vous avez déjà jeûné; il vous suffit plutôt de terminer ce que vous aviez commencé.
Et Allah sait le mieux.