Louanges à Allah
Il est déjà dit dans le cadre de la réponse donnée à la question n°
157213 qu’il n’ y a rien de précis
à propos des condolénaéces. Toute formule allant dans le sens de la
consollation et de l’exhortation à la patience est recommandée. Cependant il
reste préférable d’employer les mots reçus du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). S’agissant de celui
qui reçoit des condoléances, nous n’avons rien trouvé dans la Sunna concernant
ce qu’il doit donner comme réponse. Cela étant, toute expression appropriée
qu’il pourrait employer serait bonne. Par exemple, il peut dire: puisse
Allah vous récompenser par le bien ou puisse Allah exaucer votre
invocation,etc.
On lit dans le commentaire marginal d’al-Baydjarimi (2/307):
«Il convient que celui qui reçoit des condoléances réponde en disant: puisse
Allah vous récompenser par le bien. » Ibn Qoudamah (Puisse Allah lui accorder
Sa miséricorde) a rapporté que l’imam Ahmad (Puisse Allah lui accorder Sa
msiéricorde) avait répondu à un homme venu lui présenter des conoléances: «
Puisse Allah exaucer votre invocation et vous accorder vous et nous-mêmes Sa miséricorde»
(Extrait d’al-Moughni, (2/212). Al-Mourdawi (Puisse Allah lui accorder Sa
miséricorde) dit: « Il (Ahmad) sufit largement comme modèle à imiter.» Extrait
d’al-Insaf (2/567).
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa
miséricorde) a été interrogé en ces termes : « Quelles sont les invocations
traditionnelles à utiliser lors de la présentation de condoléances? Comment
celui qui les reçoit doit il répondre?»
Voici sa réponse: « La meilleure formule est celle utilisée par le Prophète (Bénédiction
et slaut soient sur lui) à l’adresse de l’une de ses filles: « Certes, c’est à
Allah qu’appartient ce qu’Il a pris comme il Lui appartient ce qu’il a laissé.
Tout a auprès de Lui un terme. Restez patiente et cherchez ce faisant à
complaîre à Allah.» C’est la meilleure formule. Celui qui reçoit les
condoléances peut dire: puisse Allah vous remercier. Puisse-t-Il nous
aider à supporter et à endurer.» Extrait de Madjmou’ fatawa Ibn Outhaymine
(17/359).
Allah le sait mieux.